vendredi 8 juillet 2011

Patrice Bruneteau nous livre son récit du Maraisthon


  Finalement après quelques inquiétudes d'ordre tendineuses, j'ai pris le départ 
  de la 2ème édition du Maraisthon en tant que meneur d'allure pour 3h.
  C'est à dire 15 jours après ma participation au 100 km de Chavagnes qui s'est
  déroulé en Vendée le 4 Juin dernier.

  C'est seulement quelques jours après ce 100 bornes, que des douleurs aigües sont apparues
  au niveau du tendon d'achille de la jambe gauche.
  A ce moment là, il me semblait bien difficile de pouvoir prendre le départ de ce
  " Maraisthon Nature International " et ainsi honorer mon engagement.

  Je suis allé consulter afin d'être fixé sur la nature et sur la gravité de cette blessure soudaine.
  Le diagnostique est tombé, " légère inflammation au niveau de l'insertion du tendon d'achille",
  le lendemain matin au réveil la douleur avait totalement disparu.
  J'en ai donc conclu que le corps humain à des ressources insoupçonnables,
  mais qu'une part de mystère subsiste tout de même dans cette rapide guérison.
 
  Je suis très satisfait de cette nouvelle expérience vécue dans un cadre
  splendide à Coulon, "capitale de la Venise Verte en Deux-Sèvres" et dans
  l'un des plus beaux villages de France. 
  Content également d'avoir joué le jeu et d'avoir été un acteur de plus dans la réussite de cette belle
  journée qui a tenu toute ses promesses en matière d'animations, "Bios-Ecolos".
 
  Une course non élitiste avant tout à travers un nouveau concept
  et une démarche participative amplement écologique très appréciée et
  très soutenue par un public chaleureux et averti.  
  Certains sont venus de très loin des quatre coins du pays pour assister à ce grand     
  rassemblement d'amoureux de la nature, de marcheurs de sportifs et
  sportives, enfin "d'Ecos-Citoyens "(iennes).

 Même si sous la banderole à l'arrivée le chrono n'indiquait seulement que 3h03'09", le pari était
 gagné, celui d'avoir couru et marché pour d'autres "tous ensemble"...
 Celui d'avoir été au bout de ses forces sur un parcours magnifique
 planté dans un décor verdoyant, paisible et préstigieux, empreint
 d'histoire de France. 

 Même si je n'étais seulement qu'accompagné dans la dernière ligne droite
 d'un seul concurrent à ce moment là de la course, pour info il s'agit de
 Jean Claude le premier V2 tout de même. Ce qu'il faudra retenir de cette
 belle manifestation populaire, c'est que nous avons tous chacun à notre
 niveau et de belle manière franchi la ligne d'arrivée heureux et
 souriants.

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