lundi 28 novembre 2011

Champion du Monde… du Confluent !


Le dimanche 20 novembre 2011 soit pour moi deux semaines après les 100km du Spiridon Catalan se couraient les 10km du Confluent à Portet sur Garonne. Cette épreuve constituait la 3ieme épreuve organisée par le dynamique Portet Athlétique Club et la dernière épreuve du Challenge du Confluent qui proposait un classement sur 3 courses. Après le 24h disputé en avril (une épreuve Brooks), le trail couru en juin, nous étions encore trois à pouvoir prétendre à la victoire au Challenge du Confluent. Ce challenge dont le catalyseur est composé de passion et d’amitié constitue un vrai grand écart dans la diversité des formats de courses proposés.  A défaut d’être performant ou rapide, il faut surtout aimer courir, soigner sa foulée pour figurer en haut du classement.
Je prenais donc le départ de ce 10 bornes un peu dans l’inconnu coté forme. Sans fractionnés dignes de ce nom depuis des lustres, sans savoir si j’avais bien récupéré du 100 bornes, j’étais tout content au moment de me tirer une bourre mémorable avec Christian Dal Corso, second avant le dernier round et surtout Jean-Louis Majorel, troisième mais fort dangereux comme j’avais pu le voir en finissant ex-aequo avec lui 15 jours plus tôt. Mais j’étais en tête du classement et la règle était simple pour moi : prendre du plaisir en surveillant du coin de l’œil mes petits camarades.
Christian parti plus lentement, je voyais dès le départ la casquette rouge de Jean-Louis filer loin devant. Mais j’avais ma botte secrète… disons plutôt mes Launch secrètes, une paire de chaussures toute neuve avec un renvoi terrible sur l’avant du pied qui me redonnait en dynamisme ce que l’Ultra avait pu me prendre. Pas un bruit au sol, une impression de rebondir, j’étais bien dans mes pompes et très heureux de courir le nez au vent d’Autan assez violent ce jour là.
 Peu après la mi-course, je reprenais Jean-Louis et plaçais aussitôt une mine… on n’est jamais trop prudent ! Mais je m’enflammais trop et moins d’un kilomètre plus tard, le bougre me laissait sur place. Au courage, je le reprenais peu avant l’arrivée que nous passions la ligne main dans la main comme deux gamins contents de leur blague, à un peu plus de 15km/h (mais en me disant que l’Ultra était quand même infiniment plus facile). 
Le Challenge du Confluent étant ouvert à tout citoyen du Monde, premier au classement, je m’autoproclamais donc « Champion du Monde du Confluent »…
Au même moment, Aline Camboulives devenait championne de France de marathon sur Nice-Cannes avec un temps de 2h38’42 ! Bravo à elle et là, c’était Brooks qui faisait le grand écart entre de la vraie course de haut niveau et une fin de saison sous le double signe de l’amitié et du sourire. Mais tout ceci n’est pas incompatible. Chaque chose en son temps…
Cap sur 2012 pour moi à présent. Quelques semaines de semi-repos et il sera temps de penser à une saison 2012 qui s’annonce riche. J’ai de belles belles choses en projet. A suivre…

Run happy !

Vincent Toumazou



Vivement 2012 !

Après un vif succès remporté cette année, les chemins du Brooks Cascadia
tour 2012 vous attendent déjà. Nous vous laissons découvrir les dates et
lieux des événements qui, situés aux 4 coins de la France, risquent fort de
vous démanger les quadriceps.

Pour en connaître un peu plus, rendez-vous sur les sites de nos courses
partenaires :

http://2011.foresttrail31.fr/
http://www.gse-organisation.com/
http://www.trail-citadelles.com/2008/index.php
http://www.grandduc.fr/
http://www.ardennes-megatrail.com/
http://www.ultratour-beaufortain.fr/
http://www.trail-viaromana.com/
http://www.lbgonfrevillaise.com/pages/le-trail-de-la-pointe-de-caux
 http://www.tri-aventure.fr/imperial_trail/presentation

lundi 21 novembre 2011

Un avant goût

Pour les plus impatients, ou les plus accros, nous vous dévoilons une infime partie de notre gamme 2012, disponible en janvier dans nos magasins.
 
 
 

La route des 4 Chateaux


2650 arrivants et autant de sourires sur ce superbe dimanche de course en
vallée de Chevreuse inondée de soleil. L'une des plus belles d'Ile de
France si l'on en croit l'ensemble des coureurs, aux anges, accueillis par
le son des cors de chasse et de beaux encapés dressant une haie d'honneur
lors de leurs passages, au galop, au milieu des Châteaux.
Quelques groupes plus rock sont également venus "perturber" agréablement
cette ambiance jusque là romantique à quelques kilomètres de l'arrivée,
histoire d'électriser un peu les guiboles.
Passée l'arche Brooks, l'appétit venant en courant et par l'odeur alléchée,
direction le ravitaillement, avec les grillades de boeuf, à faire damner le
plus endurci des végétariens, les fondants au miel, la bière bio du cru
(Volcelest) et, pour terminer en beauté, les doigts de fée et poignes de fer des
osthéos.
Un régal pour tous nos sens
 
Run happy

lundi 14 novembre 2011

Vincent Toumazou nous livre son récit des 100km du Spiridon Catalan...

100km du Spiridon Catalan, les Green Silence au pays des Stakhanovistes.

A l’issue d’une saison 2011 en demi-teinte, je suis allé courir les 100km du Spiridon Catalan, le 5 novembre. Une course comme je les aime, organisée par une poignée de bénévoles, un parcours pas facile sous forme d’un aller-retour de 10km à faire 10 fois, peu de monde au départ mais pas mal des dinosaures du 100 bornes en France.

Après une préparation légère mais sérieuse (4 semaines avec 3 ou 4 sorties de 40 bornes, un peu de gaz sur des 5000m ou des lignes droites sur herbe), je me retrouve du voyage avec trois copains de Toulouse, Stéphane Pélissier une des plus impressionnantes cartes de visite de l’Ultra en France, Sylvain avec que je suis meneur d’allure 4h au marathon de Toulouse depuis 3 ans et Christian un collègue qui enchaine les ultras avec bonne humeur.

La météo est clémente au moment du départ, un vent pas trop méchant, une pluie sporadique et légère. La bonne humeur est bien là au cœur du peloton. Je pars facile à 12km/h. Je vais rester sur ces bases 50 bornes durant, enchainant les boucles comme un métronome entre 49’50 et 50’10. Facile et léger… De la quinzième place en début de course, je sens que je remonte régulièrement d’autant que la configuration du parcours nous fait croiser tous les compagnons du jour, permettant ainsi de jauger l’état de forme de chacun.

Au km 55, c’est l’heure habituelle du déjeuner et je ressens une sorte de flottement, flirtant même avec les crampes. Le temps que la soupe enfin arrivée fasse son effet, je retrouve mes jambes vers le km70. Je continue à remonter au classement. J’ai des sensations malgré les kilomètres qui s’accumulent, bien aidé en cela par les Green Silence qui me donnent un pied d’enfer.
A vingt kilomètres de l’arrivée mon pote Jean-Louis Majorel me rejoint et la perspective de faire moins de 9 heures nous galvanise. Unis dans l’effort, nous finissons en trombes cette belle course en 8h57, ex-aequo à la 6ieme place.

Le 20 novembre prochain, je retrouverai Jean-Louis pour la dernière épreuve du Challenge du Confluent qui regroupe un 24 heures, un trail et donc ce 10km. Il sera temps de rejouer encore à la course mais là, pas de cadeau. Je suis en tête du challenge mais d’un rien devant Jean-Louis. Et se tirer la bourre avec des potes pour le seul plaisir de se retrouver en toute amitié, ça reste un de mes plaisirs favoris. Vivement dimanche donc !

Pour que l’histoire soit complète, je dois dire que la balade des toulousains en Catalogne a été belle pour tous. Stéphane remporte l’épreuve en 7h57 (respect !), Sylvain boucle son premier 100 bornes (bienvenue au club !) en 10h34 et Christian en finit en un peu plus de 12 heures.

Run happy !

Vincent

mardi 8 novembre 2011

France d'Ekiden

Les France d’Ekiden qui avaient lieu à St Amand Les Eaux, on vu Noreddine et ses camarades de club du CC Taverny terminer vices champions de France vétérans tandis que chez les Femmes Aline et l’équipe du ASJ 74 terminent également vice-championnes  séniors en 2h39’04. Bravo à ces 2 belles équipes !

vendredi 4 novembre 2011

Interview Jean-Marc Bordus

Bonjour Jean-Marc, aujourd’hui tu es en préparation pour le Marathon d’Orléans, plutôt habitué à du long voir du très long, comment et pourquoi prépares-tu cette compétition ? Et quel temps aimerais-tu faire ? 

Comment ? 
Une préparation à base d’un zeste de VMA : 200 à 400 m, une bonne dose de seuil : répétitions de 2000 avec 2’ de récup et de 3000 avec 3’ de récup, de séances à allure spécifique de 30’ (au début) à 1h (2 semaines avant le marathon), le tout complété par de l’endurance entre 45’ et 1h30.

Pourquoi ?
Après mon échec à Villenave d’Ornon, la problématique était simple, j’avais besoin de repos mais également de me recentrer sur une préparation sportive pour retrouver l’envie. J’ai reçu l’aide de Jean Joyeux Nutritionniste chez Ergysport pour un rééquilibrage alimentaire afin d’accélérer la récupération et pouvoir rester au top tout au long de ma prépa. Après 2 semaines de repos, j’ai commencé un programme en vue du marathon d’Orléans. La préparation marathon par rapport à un 24 heures est moins contraignante en temps et de ce fait ça génère moins de fatigue mentale et physique.

Objectif temps ?
Il y a 20 ans, j’avais réalisé 2h42’22 à Orléans. Ce serait symbolique et pas utopique de faire mieux.

Pour cette préparation tu as fait un bon chrono sur le Semi d’Orléans (1h15’46), comment travailles-tu cette vitesse ?

J’ai recommencé à travailler sur 400m pour passer ensuite sur 1000m avec une vitesse légèrement inférieure avant de conserver cette allure en basculant sur 2000m puis 3000m. Mais j’ai dû tenir compte du temps imparti avant le marathon, je sais que pour gagner un peu plus de vitesse j’aurai dû rester sur un cycle plus long comprenant des séances de 200 à 400m. Ce sera pour cet hiver.

Tu es champion de France de 24h à Séné (259,496km) et un record perso à 260,147km.  Expérimenté dans ce domaine et pourtant le 10 septembre aux 24h de Villenave d’Ormon tu as eu une défaillance, comment l’expliques tu ?

Après analyse de ma course, je me suis rendu compte que la défaillance était prévisible :
A=>  La préparation 
 Des signes de fatigue évidents :
1)     J’avais repoussé ma préparation de 15 jours, je n’étais pas capable physiquement d’encaisser la charge de travail prévu.
2)     Sur la première sortie longue entre Mimizan et Vieux Boucau (belle balade Landaise de 70km) fin juillet, j’ai complètement coincé sur les 10 derniers kilomètres.
3)     Sur ma dernière sortie longue de 6heures 3 semaines avant les 24h je connais la même mésaventure et sur la sortie suivante de 4h je dois me contenter d’une allure inférieure à celle prévue.
Erreur stratégique
4)     Sur ces sorties spécifiques je ne faisais pas de pause « marcher » comme je devais le faire le jour de la compétition.
B=> Pendant la course
5)     Je reproduis ce que j’ai fait à l’entraînement, j’oublie  de marcher 1’ toutes les heures pendant les 6 premières heures.
6)     Malgré cette absence de pause je ne prends pas d’avance sur mon tableau de marche, donc je suis plus lent.
7)     Il fait plus de 30° sur la piste et je n’en tiens pas compte.

Alors forcément ce qui devait arriver est arrivé, après la 14ème heure je commence à rencontrer des difficultés à poursuivre la course, je marche de plus en plus et de plus en plus longtemps et malgré un sursaut à la 18ème heure ça ne va cesser d’empirer jusqu’à voir Daniel CARDOSO prendre la tête de la course sans que je puisse résister.

Mais l’échec est formateur, je ne referai pas deux fois les mêmes erreurs.

Combien de kilomètres parcours-tu dans la semaine ?

En ce moment ça va, pour cette préparation marathon je suis à 110/130 km par semaine ça me change de mes 250 km en préparation 24h.

On t’as vu récemment sur TFI dans un reportage sur l’addiction sportive, pourquoi t’ont t’ils choisi ?

Ils avaient lu un article de Christophe Rochotte paru sur le magVO2 et su que j’étais passé du 100km aux 24h de 150km hebdo à 250km alors pour TF1 seule la dépendance pouvait me conduire à ce qui ressemblait au « toujours plus ».

Quel est ton avis sur ce sujet ?

Un comportement de dépendance vis-à-vis de la course à pied  porte le sujet à construire son existence autour du besoin de courir sans pouvoir le contrôler.
  
Pour ce qui me concerne, la course à pied à une place importante dans ma vie mais pas au point de me faire oublier que ce n’est pas mon métier.
Je suis dans ma pratique sportive comme dans ma vie professionnelle, j’ai besoin de challenges, d’objectifs, de tout mettre en œuvre pour être performant. Je ne vois pas là une dépendance, au contraire,  c’est une volonté permanente de vouloir  maîtriser le sujet, d’oublier le plaisir facile au profit de plus de rigueur et de persévérance. En ce moment, je sais que pour obtenir la performance à atteindre sur marathon, je dois changer ma façon de courir et ça passe par « moins courir » donc je cours différemment mais moins.

 Alors, svp,  ne me parlez pas d’addiction c’est bien trop réducteur.

Tes chaussures, laquelle en compétitions et laquelle à l’entraînement ?

En compétition je chausse les GHOST, sur 24h et 100km et les RACER sur semi et marathon.
A  l’entraînement GREEN SILENCE où GHOST  pour les séances VMA, seuil, allure marathon, et GLYCERINE pour  les séances en endurance. 
                                                                                    
Après le Marathon (13/11) que comptes-tu faire, récup, nouveau cycle ?

Oui effectivement, après une période de repos de 3 semaines je vais enchainer un cycle VMA : 200 à 800 mètres durant l’hiver afin de gagner en vitesse pour ensuite m’orienter à nouveau sur du long au printemps.

Combien de temps t’arrêtes-tu et comment se passent tes périodes de récupération ?

Même si mes périodes de récupération peuvent s’étaler sur 3 semaines, je reste rarement plus de 3 jours consécutifs sans courir. Il est possible de récupérer en courant, il suffit d’observer une allure très lente et finalement c’est peut être plus bénéfique qu’un repos total.

Rapidement, objectif 2012 ?

L’objectif majeur sera les CDM des 24h en Pologne en septembre 2012. Ma préparation n’est pas encore à ce jour finalisée mais elle passera par les CDF de 100km en avril à Belvès (24).


Merci Jean-Marc et bonne course !












jeudi 3 novembre 2011

Marseille - Cassis



Aline Camboulives en grande forme termine 72ème au scratch, 5ème femmes et 1ère Française, elle sera normalement le 20 novembre à Cannes au départ des Championnats France de marathon.

Chez les hommes c’est Noreddine Khezzane qui prend une 33ème place au général et 4ème place de sa catégorie, bravo à eux deux quant on connaît le niveau de cette course !

mercredi 2 novembre 2011

Corsica coast race

Course itinérante sur la plus proche des îles lointaines
Le plus court chemin d’un point à un autre n’est pas forcément le plus direct, ni le plus riche...
Du nord au sud, les 171 kilomètres de chemins côtiers corses ont ravi tous les coureurs de cette huitième édition de la somptueuse Corsica coast race.
Du Cap Corse aux falaises de Bonifaccio, chacune des 6 étapes apportait une saveur différente aux concurrents venant de Belgique, d’Allemagne, de Suisse et bien entendu de notre vieux continent. Un voyage extra-ordinaire en courant, avec un réel goût d’ailleurs et d’authenticité.
N’hésitez pas à pénétrer le maquis corse en feuilletant l’album photo de cette édition sur le site www.corsicacoastrace.com